Publié le 24 septembre 2025 – Mis à jour le 24/09/2025
comment fonctionnent les indices d’étanchéité et de respirabilité
Imagine-toi ce jour-là, planche sous le bras, face à un skatepark sous la pluie. La pluie ruisselle sur ta veste, mais ton corps reste sec et frais. Comment ce miracle est-il possible ? Derrière ce confort apparent se cachent des technologies et des indices techniques qui définissent comment un vêtement repousse l’eau tout en laissant ton corps respirer, évacuant la sueur et la chaleur. Ces indices d’étanchéité et de respirabilité ne sont pas juste des chiffres, ils racontent une histoire essentielle pour skater confortablement sous toutes les conditions. Oublie la pluie qui te tire vers le bas, crois-moi, comprendre ces indices c’est trouver la clé d’une session impeccable et prolongée.
- Protection optimale : comment choisir un tissu qui tient face à la pluie et au vent
- Respirabilité essentielle : le secret pour éviter la surchauffe et rester au sec de l’intérieur
- Technologies clés : Gore-Tex, DWR et membranes expliquées pour rider tranquille
les bases des indices d’étanchéité : ce que ton vêtement peut retenir
Autour du skateboard, l’étanchéité, c’est un peu comme ta planche qui refuse de glisser sur les mauvaises passes : c’est la base qui garantit la performance. Quand il s’agit de textiles, on parle d’imperméabilité, cette capacité à stopper l’eau de rentrer. L’indice d’étanchéité est souvent exprimé en millimètres (mm), représentant la hauteur d’eau que le tissu peut supporter avant de percer. Imaginons : un tissu à 10 000 mm d’étanchéité peut retenir une colonne d’eau de 10 mètres avant que la moindre goutte ne traverse.
C’est simple, mais frappant. Tu te dis peut-être “Ça, c’est pour les aventuriers en pleine montagne.” Eh bien non, même pour rider en skate dans la grisaille ou la fine bruine urbaine, connaître ce chiffre évite de se retrouver trempé et refroidi. Les marques comme The North Face ou Arc’teryx jouent avec ces indices pour créer des vestes qui encaissent sans problème des sessions sous la flotte. Tu sais, cette pression forte vient aussi des sacs à dos, des chutes, ou même des assauts du vent – des forces qui poussent l’eau à s’infiltrer. Alors oublie les vieux trucs cosy style ciré, on est dans le high-tech !
À titre d’exemple :
- Un indice entre 0 et 5 000 mm indique un tissu résistant aux éclaboussures et à une pluie très légère. Ça fonctionne peut-être pour le skateboard d’un dimanche matin, pas pour une session prolongée sous une vraie averse.
- Entre 6 000 et 10 000 mm, tu tiens bien la pluie modérée et les neiges intempestives. Parfait pour un rider urbain qui croise parfois les éléments.
- Au-delà de 15 000 mm, on parle de l’élite. Des membranes comme celles chez Gore-Tex ou Patagonia garantissent un bouclier quasi-imperméable, même sous pression forte.
Mais dis-moi, comment savoir si un vêtement tient vraiment ses promesses ? La technique, c’est le test de Schmerber, où l’on suspend une colonne d’eau progressive sur le tissu pour vérifier quand ça fuit. La plupart des marques affichent fièrement cet indice pour que tu te fasses une idée claire.
Indice d’étanchéité (mm) | Type de conditions | Exemples d’usage |
---|---|---|
0 – 5 000 | Pluie très légère, neige sèche | Petites sorties urbaines |
6 000 – 10 000 | Pluie modérée, neige moyenne | Skate en ville ou resort |
11 000 – 20 000+ | Pluie forte, neige humide, pression intense | Backcountry, conditions extrêmes |
Dans une dernière anecdote, je me rappelle un soir d’été à Seattle : pluie battante, park bondé. Mon pote Mike avait une veste à 8 000 mm, la mienne en Gore-Tex Pro frôlait les 20 000 mm. Après deux heures, il était trempé, moi toujours au sec, en train de lui balancer les tricks du dernier swap à la table du skatepark. La différence, mec, elle est là. Ton indice d’étanchéité, c’est ton sésame contre la flotte.

respirabilité des textiles de skate : évacuer la chaleur quand ça pousse fort
Rider, c’est pas que lutter contre la pluie, c’est aussi gérer la débauche d’énergie, le souffle, la sueur – et garder le contrôle. Un vêtement étanche, mais qui ne laisse pas passer la vapeur d’eau, c’est un piège à flotte intérieure. Imagine-toi, ton skateday en hiver, tu pousses la board, tu serres, tu tournes, tu t’éclates – et tu finis trempé de l’intérieur, aussi mouillé que sous une averse.
C’est là qu’intervient la respirabilité : la capacité du textile à laisser passer la vapeur d’eau en sortir de ton corps, avant qu’elle ne s’accumule et provoque un effet de froid ou une sensation désagréable. Cette respirabilité se mesure en grammes par mètre carré sur 24h (g/m²/24h), ce qu’on appelle souvent le MVTR (Moisture Vapor Transmission Rate). Plus ce chiffre est grand, plus la matière est respirante.
Tu peux aussi croiser un autre indice, le RET (Resistance Evaporative Thermal), qui, lui, mesure la résistance du vêtement à la passage de la vapeur – pour cet indice, plus c’est bas, mieux c’est. Mais c’est moins commun dans la street.
Pour le skate, en pleine action, visuellement, on est entre :
- 5 000 à 8 000 g/m²/24h pour les sorties où tu skate peinard, des sessions courtes avec pauses fréquentes.
- 10 000 à 15 000 g/m²/24h pour les riders actifs, qui enchaînent push et tricks sous conditions variables.
- Au-dessus de 20 000 g/m²/24h pour les mecs qui doublent skate et rando, ou qui skient en splitboard en backcountry – l’extrême exige le top du top.
Un bon exemple ? La collection de Salomon spéciale snow et sports outdoor, allie une belle étanchéité avec une respirabilité taillée pour les efforts longs. C’est aussi ce que tu retrouves chez Helly Hansen et Columbia qui investissent dans des membranes dernier cri.
Les membranes microporeuses comme Gore-Tex se basent sur cette différence de pression entre le corps chaud et sec et l’extérieur froid, pour expulser la vapeur sans faire entrer la flotte. À côté, des membranes hydrophiles absorbent et transfèrent la vapeur vers l’extérieur, une autre manière de gérer l’humidité interne en mode skateboard-sportif.
Indice de respirabilité (g/m²/24h) | Respirabilité | Type de session |
---|---|---|
0 – 5 000 | Faible | Sorties tranquilles, ville, apéro skate |
5 000 – 15 000 | Moyenne à élevée | Session active, tricks répétés |
15 000 + | Très élevée | Ultra-exigeant, randonnée, backcountry |
Je me souviens d’un samedi d’automne à Lyon, la pluie fine tombait, mon crew skatait non-stop. Mon sweat technique était hyper respirant, le « flow » était intact, pas un seul frisson. Pendant ce temps, un autre rider dans une grosse doudoune lourde n’a jamais réussi à sécher. L’indice de respirabilité m’a sauvé cette session.
gore-tex : l’icône qui a révolutionné le ride sous la pluie
Impossible de parler d’étanchéité sans mettre la lumière sur Gore-Tex, ce mastodonte de la technologie textile qui depuis des décennies habille riders et riders de la montagne au bitume. Tout commence avec une membrane ePTFE (polytétrafluoroéthylène expanded), un matériau microporeux qui laisse respirer tout en stoppant l’eau extérieure.
Pour le skateboard et les sports outdoor, Gore-Tex a créé plusieurs gammes : Pro, Active, et enfin le softshell INFINIUM pour un équilibre confort/performance. Le plus dingue, c’est que cette membrane ne craint pas l’usure : elle intègre un revêtement PU qui protège des huiles, sueurs et saletés – un point important quand tu pognes ta planche toute crade ou que tu te vautres dans ton spot DIY.
L’année 2025 marque un tournant : finis les membranes PTFE classiques, place à l’ePE (expanded Polyéthylène), plus respectueux de l’environnement tout en gardant des performances bluffantes. Ce changement correspond aux demandes actuelles pour un textile durable, sans compromettre l’étanchéité ni la respirabilité.
Ne te laisse pas bluffer par les imitations. Quand tu choisis ton équipement chez Patagonia, Arc’teryx ou Mammut, assure-toi que le label Gore-Tex est bien présent. Et pour garder ton investissement longtemps utilisable, découvre nos astuces pour nettoyer et préserver les textiles Gore-Tex. On te garantit que c’est le genre de soins que ton matos apprécie après une grosse saison montagne ou de grosses pluies urbaines.
Gore-Tex, c’est une garantie de qualité, mention “GUARANTEED TO KEEP YOU DRY”, ce n’est pas juste un slogan, c’est un engagement. T’imagines skater dans une veste complètement saturée d’eau ? Avec Gore-Tex, c’est presque impensable.
- Membrane microporeuse: bloque les gouttes, laisse passer la vapeur
- Traitement DWR: fait perler l’eau à la surface
- Revêtement protecteur PU: repousse huiles et saletés
- Nouvelle membrane ePE: durable et écologique pour 2025
- Engagement qualité: garantie “Keep you dry”
dwr et le soin des vestes techniques : garder la pluie à distance plus longtemps
À peine acheté, ta veste imperméable pare la flotte sans sourciller. Mais au fil des sessions, du street, des frottements, des chutes, l’efficacité de la couche DWR diminue. Ce traitement Durable Water Repellent est la première défense : il empêche les fibres du tissu de s’imbiber en faisant perler l’eau.
Quand le DWR s’en va, c’est la panique : l’eau s’agrippe, le tissu se gorge et l’étanchéité chute. Même si ta membrane reste active, l’eau accumulée bloque la respirabilité et le poids s’alourdit. Le combo perdant.
Pour garder ton matos en mode guerrier, deux tips :
- Après quelques sorties, lave ta veste à froid avec un produit adapté, sans assouplissant.
- Réapplique un spray ou un traitement DWR, comme ceux proposés par Nikwax, juste après le lavage. Surveille aussi les consignes du fabricant, certains DWR demandent une activation thermique en sèche-linge.
Note que les traitements évoluent, les formules C8 autrefois champions sont remplacées par des versions moins toxiques, voire sans fluor, pour répondre aux normes environnementales. Tous les grands comme Quechua, Millet ou Columbia suivent cette voie, un bon point pour ta conscience et la planète.
Si tu veux un tuto complet sur l’entretien de ta veste montée comme un masqué de compétition du skate, découvre notre guide complet : comment nettoyer et ré-imperméabiliser tes vestes. Rien de tel que de garder son équipement dans un état de compét’ pour prolonger ta session sans soucis.
Action | Conseil | Fréquence recommandée |
---|---|---|
Lavage doux | Utiliser lessive spéciale, pas d’adoucissant | Après plusieurs sessions, ou dès qu’elle sent moins bon |
Application DWR | Spray sur tissu humide, activer à la chaleur | Après chaque lavage |
Stockage au sec | Éviter plis et sacs humides | Tout le temps |
les membranes alternatives : eVent, Futurelight, et les outsiders du textile technique
Au-delà de Gore-Tex, une série de membranes innovantes fait vibrer le marché, chacune visant à repousser les limites du combo étanche/respirant. Pour toi qui détestes avoir la veste mouillée dedans, ces alternatives sont de vraies promesses à surveiller.
Parmi elles :
- eVent propose une respiration directe, sans accumulation de vapeur d’eau, idéale pour les riders qui transpirent fort. En 2025, palme à l’innovation avec « alpineST, » une membrane non-PTFE plus respectueuse de l’environnement.
- FUTURELIGHT de The North Face utilise une ingénierie nano-spinning incroyable pour un tissu super aéré sans négliger l’étanchéité – parfait en session haute intensité ou backcountry.
- Polartec NeoShell offre un équilibre entre souplesse, résistance et respirabilité. Les riders qui veulent garder un flow naturel apprécient ce tissu très malléable.
- Dry.Q Elite de Mountain Hardwear élimine la couche PU pour libérer la vapeur dès que tu commences à bouger, excellent pour les ambiances urbaines parfois lourdes et humides.
Les marques étoffent leurs collections avec ces membranes. Salomon choisi eVent pour certaines lignes, Mammut mise sur Dry.Q. C’est de la techno pure, pour un confort indéniable. Cette compétition pousse tous les fabricants à améliorer leurs produits, que ce soit en respirabilité ou durabilité.
Membrane | Performance respirabilité | Usage conseillé |
---|---|---|
Gore-Tex (ePE) | Excellente | Session longue, conditions variables |
eVent alpineST | Très élevée | Effort intense, humide |
FUTURELIGHT | Supérieure | High exo, backcountry |
Polartec NeoShell | Bonne | Souple, quotidien et ride technique |
Dry.Q Elite | Très bonne | Montagne et ville |
Même en pleine averse urbaine, ces membranes filtrent l’eau côté extérieur, et laissent tes pores internes respirer comme dans une session d’été sèche, pas mal comme accroche, non ?
comment les fabricants testent l’étanchéité et la respirabilité : du labo au skatepark
Tu vas me dire, « Ok, c’est cool ces indices, mais comment on sait qu’ils sont fiables ? » Ça, c’est l’affaire des tests, des normes, et un peu de magie scientifique. Les marques, en collaboration avec des labos indépendants, se lancent dans des mises à l’épreuve précises.
L’étanchéité passe par le fameux test Schmerber. L’idée ? Poser un tube rempli d’eau sur un carré de tissu puis mesurer la hauteur d’eau supportée avant la moindre fuite. Pour simuler la vraie vie, certains tests ajoutent de la pression — du style “tiens, les frottements contre la planche ou ta chute vont-ils ouvrir des brèches ?”
La respirabilité, elle, se mesure en simulant l’évacuation de vapeur d’eau, souvent à température contrôlée. Le MVTR évalue la quantité de vapeur qui traverse un mètre carré de tissu sur 24 heures. Ça permet de comprendre si ta veste te laisse suer tranquille ou si tu vas te transformer en sauna ambulant.
Comme tu peux l’imaginer, les conditions en labo ne reflètent jamais parfaitement la ride dans la vraie vie. Le froid, le vent, les allures variables, la durée, la sueur mixée à la saleté, tout ça complexifie la donne. C’est pourquoi certains fabricants, à la pointe, complètent avec des tests sur le terrain, confiant leurs prototypes à des riders de haut niveau ou des aventuriers en conditions extrêmes.
- Tests Schmerber : résistance à la pression d’eau
- Tests MVTR : mesure de passage de la vapeur d’eau
- Tests en pression dynamique : ajout des contraintes réelles du ride
- Tests terrain : feedback users, conditions réelles
Le résultat ? L’affichage souvent combiné d’un score “étanchéité / respirabilité” sous la forme “20k/15k” chez certaines marques, un langage codé qui devient vite familier.
Test | Mesure | Objectif |
---|---|---|
Schmerber | Hauteur d’eau en mm | Étanchéité |
MVTR | Grammes/m²/24h | Respirabilité |
Test pression dynamique | Simulation pression externe | Usage réel |
sélectionner ses vêtements d’extérieur pour skate : équilibre entre étanchéité et respirabilité
Saint Graal ou casse-tête ? Trouver la veste, le pantalon ou la couche qui ose affronter le froid, la pluie, mais aussi la sueur, c’est tout un art. La clé, c’est de savoir quel indice privilégier selon ton style, ta localisation, ta durée de ride.
Par exemple, un rider urbain qui fait des sessions courtes sur ses spots favoris préférera peut-être un tissu avec 6 000 mm d’étanchéité et une respirabilité moyenne. C’est un bon match pour les petites averses, et ça coûte souvent moins cher. Par contre, si tu fais des descentes en freeride, tu passes des heures en backcountry ou tu restes debout sous le déluge, là, visez gros : 15 000 mm minimum avec au moins 10 000 g/m²/24h de respirabilité.
Les marques leaders comme Mammut, Millet, ou Quechua ont affuté leurs gammes sur ces besoins. Tu peux aussi jeter un œil à notre guide d’achat vêtements hiver pour allier technique et confort dans ta sélection.
Ici, un petit tableau histoire de simplifier le choix :
Usage skate | Indice étanchéité (mm) | Indice respirabilité (g/m²/24h) | Marques recommandées |
---|---|---|---|
Session urbaine courte | 5 000 – 8 000 | 3 000 – 6 000 | Columbia, Quechua |
Ride actif, park / street | 8 000 – 12 000 | 8 000 – 12 000 | Salomon, The North Face |
Ride intensif, backcountry | 15 000 – 20 000+ | 15 000 – 20 000+ | Arc’teryx, Gore-Tex Pro, Mammut |
- Pris en compte du climat : pluvieux, froid, vent ou mixte ?
- Durée de la session : courte balade vs grosse journée outdoor
- Intensité d’effort : skate ou snowboard à haute intensité
- Entretien et durabilité : choix des tissus faciles à nettoyer et ré-imperméabiliser
Le mot d’ordre ? Trouver le juste milieu : trop étanche mais pas respirant = sauna ; trop respirant mais pas étanche = frissons. Alors, sois malin, prends un tissus qui sait te garder sec des 2 côtés.
la couture et le sealing : éviter l’infiltration par les trous invisibles
Tu peux avoir la membrane la plus performante, un super DWR, et tout, si la couture de ta veste est mal traitée, c’est la porte ouverte à la flotte. Chacun de ces petits points où le tissu est cousu est un passage potentiel pour l’eau. C’est pourquoi les fabricants de vestes haut de gamme comme Helly Hansen ou Patagonia utilisent le sealing ou étanchéification des coutures.
Ce procédé consiste à appliquer un ruban fin, thermique et imperméable sur chaque couture. Il colle et scelle les trous formés par l’aiguille lors de la fabrication. Selon les gammes, tu auras des vestes “full taped,” où chaque couture est protégée, ou “critically taped,” où seuls les points à risques majeurs sont traités (épaules, col, poitrine).
Le choix de ce sealing fait souvent la différence en cas de pluie torrentielle qui dure. Pour un ride en indoor, ce n’est pas vital. Mais si tu vis montagnes ou skate par tous les temps, c’est un investissement sérieux.
- Full taped : protection maximale, confort ultime sous la pluie forte
- Critically taped : zone sensibles couvertes, bon compromis prix-perf
- Non-taped : choisi pour des conditions sèches ou légères
L’astuce pour vérifier ta veste : teste un jet d’eau sur les coutures, ou cherche l’info dans la fiche produit. Tu gagnes en certitude, et en style rock’n’roll mouillé, tu débordes pas.
réalité terrain et entretien : garder sa veste impeccable malgré les fell runs et les tricks
Rien, rien ne flingue plus vite une veste qu’un combo chute, frottement et saleté. La transpiration, le sable, la poussière de skatepark mettent à rude épreuve le soin apporté à ta membrane. Sans nettoyage et entretien, tu vas voir ta respirabilité chuter, ton DWR s’en aller, et la veste perdre de sa magie.
Une fois la saison lancée, fais tourner ta veste à froid, sans adoucissant, et après lavage, repasse un coup de DWR comme expliqué. Ton duvet technique te dira merci. Un truc de pro ? Range ta veste à plat, dans un endroit ventilé. Le sac de skate, lui, n’est pas un bon copain à long terme côté humidité.
Et pour ça, rien de mieux que ce guide complet sur les tissus et caractéristiques techniques.
Une dernière anecdote ? Lors d’une descente urbaine en skate sous la pluie, j’ai vu un rider déchirer sa veste sur un curb, et l’eau s’engouffrer direct dans la couture non scellée. Il était vert de rage, tandis que mon Arc’teryx protégé de coutures scellées ne laissait passer qu’un coup de vent. Propre.

FAQ pour choisir et comprendre les indices d’étanchéité et respirabilité
- Quel indice d’étanchéité choisir pour une session skate sous la pluie ?
Idéalement, un minimum de 8 000 mm pour te garder sec sous des averses modérées et résister aux pressions. - La respirabilité est-elle vraiment nécessaire si je ne fais que du skate chill ?
Même pour une session tranquille, une certaine respirabilité évite d’être trempé de sueur, surtout quand la température varie. - Comment entretenir une veste Gore-Tex pour préserver ses performances ?
Une bonne lessive technique, re-dépot de DWR régulier, et stockage au sec permettent de garder la veste efficace longtemps. - Les membranes alternatives sont-elles meilleures que Gore-Tex ?
Cela dépend de l’usage, mais certaines membranes comme eVent ou Futurelight offrent de belles innovations en respirabilité sans sacrifier l’étanchéité. - Comment repérer si ma veste a des coutures scellées ?
Regarde à l’intérieur : un ruban plastique est posé sur les coutures ; c’est souvent indiqué en fiche produit aussi.