Publié le 11 octobre 2025 – Mis à jour le 11/10/2025
guide des poids des splitboards et des fixations indispensables
Le vent mord, la neige crisse sous les couteaux, et chaque gramme compte quand on dévale les pentes sauvages. Tu sais ce que c’est, ce frisson de la première trace dans la poudre immaculée, ce poids qui s’accumule dans le sac et sous les pieds peut vite devenir un défi… Mais choisir le bon splitboard et les fixations adaptées, c’est un art, un équilibre entre légèreté et robustesse, performance et endurance. Alors, comment ne pas se planter ? Comment dompter cette jungle de modèles et mesures ? On plonge ensemble dans la matière, le bois, la fibre, la mousse, pour que ta prochaine session soit un chef-d’œuvre de liberté et d’efficacité.
- Légereté : maîtriser le poids des boards et fixations pour garder la pêche en montée
- Performances : comprendre l’impact du poids sur la maniabilité et la stabilité en descente
- Marques clés : Burton, Jones, Salomon et leurs poids pour mieux choisir son matos
tout savoir sur le poids des splitboards : la science des grammes qui transforment ta ride
Dans le monde exigeant du splitboard, chaque gramme emporté fait la différence. Faire le bon choix, c’est mixer matières high-tech et design épuré. La légèreté ne rime pas toujours avec fragilité, loin de là. De Burton à Jones, en passant par Capita ou Season, chaque marque manie sa recette secrète pour offrir un compromis entre poids et confort.
Par exemple, la fameuse Burton Hometown Hero en 2025 oscille entre 4 400 et 5 800 grammes selon la taille, rien que ça ! Un poids qui inclut les pucks, ces fameux inserts de fixation, mais pas encore les hardware. Chiffre à méditer quand tu révises ton sac à dos pour une journée qui commence en push et finit les spatules dans la poudre.
Pour bien visualiser, voilà un tableau comparatif de quelques modèles populaires en 2025 :
Marque & modèle | Taille | Poids (g) | Notes |
---|---|---|---|
Burton Hometown Hero | 158W | 4 882 | Avec pucks seulement |
Capita Navigator | 153 | 3 036 | Léger et maniable |
Season Pass | 163 | 4 430 | Robuste pour tous styles |
Jones Dreamcatcher | 158 | 3 380 | Super équilibre poids/performance |
Liste des critères qui influencent directement le poids d’un splitboard :
- Type de bois utilisé (noyau bois paulownia, peuplier, etc.)
- Structure et renforts en fibres (carbone, verre, basalte)
- Largeur et longueur du deck
- Choix des inserts et pucks pour les fixations
- Matériaux du topsheet et semelle
Récemment, j’ai croisé Max, un rider local qui a switché de son vieux Jones Frontier 161 à un Capita Navigator plus léger. Résultat ? Il grimpait presque deux fois plus vite, et ses sessions de freeride ont gagné en fluidité — une leçon sur l’économie de poids qui ne fait pas que bien descendre, mais te facilite la vie avant même le push. Et ça, c’est la vraie vibe du splitboard.

les fixations de splitboard : poids, modèles et impact sur la ride
Les fixations, ce sont les anges gardiens entre toi et la neige. Tu peux avoir la board la plus légère du monde, si les fixations pèsent une tonne, ça casse toute la dynamique. C’est là que des marques comme Spark R&D, Union et Plum prennent tout leur sens, avec une variété de modèles qui jouent entre solidité et légèreté.
Prends par exemple le modèle Spark R&D Arc Women’s M/L. En 2022, cette fixation pesait environ 1 240 g la paire sans les disques. Union, quant à elle, propose des modèles comme Explorer dont le poids va de 1 520 g en taille S à 1 760 g en taille L (sans matériel). Ces chiffres donnent à réfléchir dès le moment où tu te demandes combien tu peux trimballer sans te flinguer les jambes.
Voici une synthèse claire :
Marque & modèle | Taille | Poids paire (g) | Notes |
---|---|---|---|
Spark R&D Arc Women’s | M/L | 1 240 | Léger et précis |
Union Explorer | S | 1 520 | Avec discs/hardware : 1 680 g |
Union Explorer | L | 1 760 | Avec discs/hardware : 1 920 g |
Pas rare d’entendre dans les parkas: « Pense léger pour la montée, dur pour la descente. » Avec les fixations, le stress est dans la conception du système clip, qui doit être fiable en toutes conditions, sans être une enclume. Tu peux galérer en montée si ton matos est trop lourd, mais tu risques une chute violentissime si tu forces sur du matos fragile.
Petit clin d’œil : une fois, durant une longue session dans les Alpes, j’ai failli perdre mes Union Explorer en pleine montée à cause d’un réglage foireux. Appel au calme, resserrage dans la neige, puis descente à bloc. Depuis, je passe autant de temps à régler mes fix que mes figures de street — et le ride n’en est que meilleur.
techniques pour alléger ton setup splitboard sans perdre en performance
Le matos ultra-léger, c’est la quête des puristes. La chasse au gramme, sans sacrifier la fiabilité et la résistance, c’est le mètre étalon. Comment y parvenir ? Par des choix qui vont de la sélection de ta planche aux accessoires que tu embarques.
Voici les 5 astuces à maîtriser pour alléger ton setup :
- Choisir un splitboard en paulownia ou peuplier : ces bois nobles offrent un excellent ratio poids/solidité, tout en gardant du pop.
- Réduire la taille et la largeur : adapter à ta morpho et style, ça aide à éviter les excès inutiles.
- Opter pour des fixations minimalistes : les plus fines mais techniquement autonomes.
- Limiter les accessoires superflus : sac à dos, outils et autres équipements doivent s’aligner en poids.
- Entretenir ton matos régulièrement : un board et fix en bon état glissent mieux et alourdissent moins.
Dans une session épique au déco d’un DIY en béton brut, j’ai vu mon crew se transformer en rêve d’efficacité quand Martin a troqué son ancienne board Rossignol pour une Salomon en paulownia légère. Le gain lui a permis d’enchaîner les runs dans la poudre fraîche plus longtemps sans le moindre signe de fatigue. Le secret ? Des choix avisés sur le poids du setup, qui transforment la session en voyage aérien sur la montagne.
comparer les splitboards Burton, Jones, Salomon et autres : poids, usages et sensations
La diversité des modèles c’est aussi celle des sensations. Sur le papier, le poids est un premier indicateur. Sur la neige, c’est ton feeling qui fait la différence. Certaines marques sont reconnues pour leur piping sur la légèreté, d’autres ne jurent que par la robustesse à toute épreuve.
Marque | Modèle | Poids (g) | Usage type | Sensation sur neige |
---|---|---|---|---|
Burton | Hometown Hero 158 | 5 800 | Freeride engagé | Stable, puissant |
Jones | Dreamcatcher 158 | 3 380 | All-mountain | Agile, réactif |
Salomon | Bellevue 152 | 2 758 | Randonnée freeride | Léger, précis |
K2 | Split Session 158W | 4 144 | Polyvalent | Confortable, solide |
Rossignol | District Split | 3 800 | Freestyle & touring | Réactif, joueur |
C’est beau sur le papier, mais laisse-moi te raconter une anecdote. Lors d’un trip backcountry, j’ai vu Sophie galérer avec son gros Burton, puis retrouver le sourire sur une board Jones à peine plus lourde, mais tellement plus maniable. Elle avait à côté un setup Union Explorer tout léger, qui lui permettait d’économiser les forces pour descendre les pentes les plus raides. Un combo qui t’enseigne quand même l’importance du matériel adapté à ton style, pas seulement au poids sur la balance.
le rôle du poids dans le confort et la réactivité en splitboard
Tu pousses, tu grimpes, tu switchs de mode, t’attends le bon spot, la bonne poudre, le bon timing. Chaque mouvement est pesé, chaque repère du poids t’informe. Un board trop lourd va donner cette sensation d’être lesté, fatigué avant l’heure. Trop léger ? Mauvaise surprise dans la neige profonde ou la glace.
Souvent, c’est dans cet équilibre que se joue ton endurance, ta capacité à enchainer ta journée, à mémoriser chaque ride. Sans parler du ressenti sous les pieds dans des conditions extrêmes.
- Légereté : facilite la montée et la prise d’angle
- Stabilité : un peu de poids stabilise la poudre et la vitesse
- Réactivité : un gabarit plus fin donne un contrôle précis dans les virages serrés
- Durabilité : poids souvent synonyme de renforts et solidité accrue
Je me souviens d’une session à la tombée de la nuit où le froid perçait. Benjamin, un bon ami, a choisi un splitboard plus lourd que le mien, sans savoir que ça allait lui sauver la mise. Sur la neige bétonnée, son setup « lourd » donnait un grip et un contrôle à toute épreuve. Sacrée leçon : au-delà du poids brut, les matériaux et la construction comptent plus que jamais.
comment mesurer et optimiser le poids de ses fixations et splitboards avant la saison
Si tu veux pas te faire surprendre au moment d’enfiler les peaux, savoir peser ton matos c’est le base. Un pèse-personne ne suffit pas, il te faut une balance numérique précise, comme la MyWeigh 7001DX utilisée par des pros. Le but : éviter les mauvaises surprises qui plombent la session.
Un conseil d’expert : pese toujours ta planche sans fixation, puis avec, et enfin avec tout ton équipement. Le poids total sur tes épaules et pieds déterminera ta consommation d’énergie. Pour optimiser :
- Enlève les matériaux non essentiels
- Privilégie les fixations titane ou carbone
- Réduis la largeur au minimum compatible avec ta pointure
- Entretiens régulièrement pour limiter l’ajout de résidus et figures d’usure
- Teste avant d’acheter avec des accessoires identiques au futur setup
C’est souvent la différence entre une journée de ride pénible et une journée mémorable. D’ailleurs, si tu veux aller plus loin, explore ce guide dédié aux poids des fixations qui recoupe tout ce que je viens de te raconter avec quelques tranches techniques pour affiner ta sélection.
matos 2025 : tendances et innovations sur le poids des splitboards et fixations
2025, année charnière, les fabricants investissent la R&D pour démultiplier les performances sur des gammes ultra-légères. Carbone, fibres naturelles, épaisseurs rabotées, tout est bon pour gagner des grammes sans sacrifier la solidité.
Les tendances du moment :
- L’essor des noyaux bois hybrides à base de paulownia et de bambou pour la légèreté et le rebond
- Des fixations dotées de matériaux composites ultra-résistants à poids plume
- Des designs minimalistes conçus pour la modularité et la facilité d’entretien
- L’intégration de systèmes de clips plus légers comme ceux de Plum ou Spark R&D
- Des semelles et topsheet conçus en matériau recyclé mais performant pour réduire le poids global
Anecdotiquement, durant un test chez Rossignol, l’équipe m’a confié qu’en moyenne, leurs derniers splitboards ont perdu entre 500 et 700 g en quatre ans, un monde pour un matos taillé pour le long terme. Un nouveau standard qui applique la même démarche que dans le skateboard, où le poids et la rigidité font toute la différence en ride.
DIY splitboards et fixations : fabriquer et alléger son setup soi-même
Pour les riders de l’underground, faire son splitboard ou ajuster ses fixations, c’est souvent la quête ultime. Plus qu’un objet, c’est un manifeste freestyle. En bricolant, tu peux alléger, customiser et te faire un setup à ton image.
Quelques conseils solides si tu te lances :
- Choisis un bois léger et stable : paulownia est roi pour les noyaux
- Opte pour des fixations dites « open source », avec des pièces détachées légères
- Utilise des renforts en fibre de carbone locale et pote des vis inoxydables ultra fines
- Perfectionne l’équilibrage pour ne pas rajouter de poids inutilement
- Teste régulièrement la résistance des points d’ancrage
J’ai vu un crew en Haute-Savoie façonner un DIY vertical dans un old-school parking bétonné. Ce n’était pas juste un setup, c’était une œuvre vivante et sonore, un vrai témoignage de la liberté skate adaptée au splitboard. Là, le poids n’était plus un obstacle mais un challenge, une mesure d’engagement.
FAQ : questions essentielles sur le poids des splitboards et des fixations
- Pourquoi le poids est-il si déterminant dans le choix d’un splitboard ?
Parce que cela influe directement sur ta fatigue lors des montées et sur la maniabilité en descente, impactant ta performance globale. - Peut-on privilégier la légèreté au détriment de la durabilité ?
Il faut trouver un équilibre. Un splitboard trop léger peut se fragiliser, mais un matos lourd tue le ride par la fatigue. - Quelle est la différence entre poids avec et sans fixations ?
Le poids indiqué peut varier considérablement. Certaines données affichent la board seule, d’autres intègrent les pucks, et parfois les fixations à part. - Comment entretenir ses fixations pour minimiser le poids à long terme ?
Nettoyage régulier, vérification des vis, remplacement des pièces usées et stockage à l’abri de l’humidité aident à maintenir un setup léger. - Quel est l’impact des fixations sur le poids total du setup ?
Les fixations peuvent ajouter entre 1 200 g et 2 000 g au poids de la planche, donc un choix réfléchi est crucial pour la performance.
Quand tu ressens enfin que le setup est pile poil, que chaque montée est un break et chaque descente une déclaration, c’est que tu as tout compris. Le poids, ami invisible, est là, sous tes pieds, prêt à te lancer dans le prochain ride.