Publié le 28 mai 2025 – Mis à jour le 28/05/2025

ollie : quand le skate français trouve sa voix au cinéma

Tu connais cette sensation quand la planche glisse sous tes pieds, que le béton vibre sous la roue, et que chaque seconde semble suspendue ? Un gamin de 13 ans, perdu entre les champs et les jugements, trouve dans sa planche une échappée, une renaissance. Ollie, premier long métrage français sur le skate, te plonge dans cette immersion brutale, intime et sincère. Ici, le ride, c’est plus qu’un trick : c’est une bouée, un cri silencieux, une traversée d’adolescence sauvage, loin des clichés bling-bling des montagnes de Vans et Red Bull. Le film d’Antoine Besse met en scène un monde où les marques comme Volcom, Element ou Baker croisent les frissons de la campagne, les souffrances réelles, et la magie des premiers flips qui te font sentir invincible.

• Émotion : le skate comme refuge et miroir d’une jeunesse en quête
• Authenticité : une plongée dans le rural, loin des spots urbains classiques
• Culture skate : marques emblématiques, tricks iconiques et vibes underground

ouvrir la porte du skate rural avec ollie

Oublie les parcs surchauffés de la ville où la foule filme chaque trick. Ici, le décor, c’est la campagne périgourdine, presque silencieuse, écrasée par l’angoisse d’un harcèlement scolaire qui ronge le jeune Pierre. Le skate devient alors cette île secrète, un espace intime où le ride reprend ses droits sans la pression du « like » ou du « share ». Dans cette atmosphère crue, Antoine Besse, lui-même skateur, a distillé des souvenirs personnels, des bouts de vie pour brosser un portrait où le skate est un authentique moteur de survie.

La force du film, c’est de ne pas tomber dans la facilité. Pas de clichés sur le monde rural, ni sur les kids en galère. Mais une traversée d’adolescence où la planche colle à la peau comme une seconde chance. Blind ou Durelle, marques souvent associées à l’énergie du skate street, s’insinuent ici dans une trame où l’éveil du désir, la transmission et la dureté du quotidien se mêlent.

• 🎥 Une réalisation qui capte l’essence brute du skate à la naissance d’une passion
• 🏞️ Un cadre champêtre qui interroge sur le lien entre nature, isolement et glisse
• 🛹 Des marques iconiques en toile de fond, signe d’une culture skate vivante

les thèmes puissants derrière le ride d’un ado

Parce que le skate n’est pas qu’un sport, Ollie explore la fragilité du passage à l’âge adulte. Harcèlement, mort, solitude, addiction : autant de vraies aspérités que Pierre affronte sur son deck. Avec des acteurs comme Théo Christine et Emmanuelle Bercot, la caméra ne triche jamais sur la douleur sourde ou l’espoir fragile qui habite ces vies trop vite bousculées.

Le skate, dans tout ça, est le fil invisible qui relie l’intensité du moment. Chaque ollie réussi devient une petite victoire sur un quotidien dur, où même les marques comme Supreme ou Nike SB servent de totems de lumière, d’outils de valorisation plus que d’un simple business.

• 💥 Le skate comme arme pour repousser le harcèlement scolaire
• 🤝 Une amitié improbable entre un ado et un marginal sur une planche
• 🎧 Musique signée Jimmy Whoo pour rythmer cette odyssée intime

marques et culture skate en toile de fond d’ollie

Que serait Ollie sans ses clins d’œil aux grandes légendes du skate et aux marques qui portent le mouvement depuis des décennies ? Santa Cruz, pionnière du skate mondial, Red Bull avec son énergie contagieuse, ou encore Durelle et Blind qui ont nourri l’imaginaire des crews kids, jouent ici un rôle discret mais essentiel.

On voit dans les choix de marques une vraie volonté d’ancrage dans la culture : pas question de faire un film « marketing », mais plutôt une célébration sincère d’un univers qui a grandi avec chaque figure. Volcom et Element incarnent ce mélange entre roots et modernité, style et technique. Alors que Baker et Supreme font office d’étendards pour la rébellion et le streetwear incontournable des rideurs qui osent.

• 🧢 Marques cultes en arrière-plan, toujours au cœur des sessions
• ⛸️ Influence streetwear palpable sur le vestiaire des personnages
• 📽️ Un film qui fait vibrer la communauté skate francophone

vivre une session à la manière d’ollie

Une anecdote me revient : une journée d’été, à Saint-Girons, où j’ai croisé un crew qui tournait un clip à la Red Bull. Parmi eux, un gamin qui montait ses figures comme dans Ollie — mais avec fougue, pas de clips Instagram, juste pour se prouver qu’il pouvait.

Les sessions sans pression où l’on lâche tout, le regard parfois sévère du vigile comme dans le film, les coups de soleil sur les épaules, le souffle coupé avant un flip aérien — c’est ça l’essence du skate, et Ollie filme cette vérité là.

• ☀️ Skater sans filmer, pour soi et pour se battre
• 🔥 Retrouver un crew loin des spots hipsters
• 🛹 Choisir sa board, savoir ce qui marche vraiment

FAQ sur ollie et son univers skate

1. Qui réalise Ollie ?
   Antoine Besse, réalisateur français et skateur passionné.
2. Quels sont les thèmes abordés dans le film ?
   Le harcèlement, le deuil, l’agriculture en crise, l’amitié, et bien sûr le skate.
3. Quelles marques de skate apparaissent dans Ollie ?
   Volcom, Element, Baker, Blind, Supreme, Red Bull, Nike SB, Santa Cruz et Durelle.
4. Pourquoi Ollie est un film important pour la culture skate ?
   Il offre une vision française, réaliste et sensible d’une culture souvent cantonnée à l’image urbaine américaine.
5. Où peut-on voir ce film ?
   Sortie en 2025 dans les salles françaises, clips et extraits disponibles sur YouTube.