Publié le 23/09/2023 – Mis à jour le 23/09/2023

Le boxeur londonien Joe Joyce fait son retour sur le ring ce samedi dans le but de venger sa défaite face à Zhilei Zhang en avril dernier. Pour se changer les idées après ce revers inattendu, le poids-lourd britannique a trouvé refuge dans une pratique peu orthodoxe : le skateboard monoroue.

« J’ai passé du temps dans la nature sur mon skateboard monoroue, ça m’a aidé », explique Joyce. « Voir ma famille et mes amis aussi. Et revisionner les images du combat pour voir où ça n’allait pas. » Ce passe-temps insolite lui a permis de faire le vide après sa première défaite professionnelle depuis les Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Âgé de 38 ans, Joyce avait dû abandonner au 6e round face à Zhang à cause d’un œil gonflé. Outre le titre WBO intérimaire, il avait également perdu sa place de challenger officiel. Alors pas question pour le boxeur d’attendre qu’on lui redonne une chance. « Je ne voulais pas attendre, d’autant que le système des challengers obligatoires peut prendre du temps », déclare-t-il. « Daniel Dubois a eu sa chance face à Usyk, maintenant c’est au tour de Filip Hrgovic. Donc ensuite ça devrait être le champion WBO intérimaire. Je serai prêt à temps et rien n’aura changé. »

Joyce admet qu’il a peut-être sous-estimé son adversaire en avril. Cette fois, il s’est méticuleusement préparé. « J’ai fait pas mal de petits ajustements côté tactique et poids », indique le Britannique. « Je suis arrivé en meilleure forme et mieux préparé. J’étais un peu léger la dernière fois, Zhang était plus lourd et plus fort. »

Même si ce n’est pas son menton en granite qui a cédé face au Chinois, cette défaite a fait voler en éclats son aura d’invincibilité. Mais Joyce est bien plus qu’un roc encaissant les coups. « Je connais mes forces et mes faiblesses, contrairement à certains médias qui ne parlent que de mon menton. Mon objectif est de devenir champion du monde, pas seulement de bien encaisser », assure le boxeur de Putney. Revenu de loin, il ne compte pas laisser passer sa chance d’atteindre les sommets.


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Loic

Sur sa planche depuis l'âge de 10 ans, Loïc file sur le bitume comme s'il valsait. La ville est son terrain de jeu, chaque escalier et rampe un défi à relever. À 48 ans, son amour du skate n'a pas pris une ride. Les figues acrobatiques exécutées avec grâce trahissent des décennies de pratique acharnée. Pour Loïc, glisser c'est vivre intensément l'instant présent. Le skate chevillé au corps et l'asphalte chevillé au cœur, sa passion est intacte depuis 30 ans.