Publié le 4 juillet 2025 – Mis à jour le 04/07/2025
le guide complet pour choisir la planche de surf idéale
Le soleil tape, la mer scintille à l’horizon, et tu sens déjà la planche sous tes pieds frétiller d’impatience. Mais quel shape, quelle taille, quel volume te conviendra pour dompter ces vagues ? Choisir sa planche de surf, c’est un peu comme choisir sa compagne de rides : il faut de la complicité, du feeling, et un zeste de folie. Que tu sois un rookie en shortboard ou un adepte des longues sessions en longboard, ce guide va t’embarquer où la mousse déferle en étincelles pour trouver ta board parfaite.
- Volume et shape : comprendre pourquoi le bon équilibre flotte mieux que de l’hypocrisie.
- Matériaux & constructions : entre le traditionnel glass et l’époxy high-tech, quelle coque pour quelle session ?
- Styles de surf & planches : longboard, shortboard, fish ou funboard, chaque profil a son histoire et son swing.
les vagues, le choix du spot et leur influence sur ta planche de surf
S’il y a bien un truc que l’on assimile direct dans la culture surf, c’est que chaque vague a son histoire, son caractère, presque son humeur. T’es pas là pour marcher, tu veux que la board devienne l’extension de ta glisse. Mais avant de flipper ton premier ollie aquatique, pose-toi cette question : où rides-tu le plus ? Planches plates sur beach breaks ou carving radical sur reef point breaks ?
Le type de vague que tu choisis influence énormément la planche. Des vagues douces et molles demandent plus de volume, notamment pour gagner en flottaison et y aller smooth. Les petites houles d’été en Méditerranée, les reef breaks de Hossegor, ils imposent un cocktail spécial. Par exemple, une board plus large, équipée d’un tail carré comme un squash, permettra d’accrocher plus de vitesse et de stabilité dans du petit swell.
En revanche, si tu surfes des tubes puissants et creux, la planche doit être taillée dans un autre bois : plus courte, au nose pointu, pour éviter le pearling et trouver l’agilité nécessaire à tes sections incisives. Les riders qui tirent des modifications au Creyke’s Point ou à Teahupo’o savent que la planche joue autant que le mental dans la claque.
- Remarque importante : adapter sa planche, c’est comprendre la nature du break avant tout.
- Match spot/volume : un petit shorebreak veut une board épaisse avec beaucoup de volume.
- Ondes plus puissantes : t’auras besoin d’une planche avec plus de rocker et un tail plus fin pour tourner.
Type de vague | Caractéristique planche | Exemple de spot |
---|---|---|
Petites vagues molles | Board large, volume élevé, squash tail | Hossegor (été), Méditerranée |
Ondes puissantes creuses | Shortboard pointu, rocker marqué, pin tail | Teahupo’o, Pipeline |
Breaks beach moyen | Midsize board, rocker modéré, tail hybride | Vieux Boucau, Biarritz |
Pour la petite anecdote : un pote avait sa board trop rigide pour les vagues douces du sud-ouest. Résultat, il galérait à attraper les vagues et à se stabiliser. Il a changé pour une quasi-gonflable SNIPER de chez NSP, et boom, des longueurs gagnées, un meilleur flow. La magie est là, quand la planche s’adapte.
volume, taille et poids : la science de la flottaison pour surfer mieux
La question qui tue au moment de choisir sa planche, c’est toujours la même : « quelle taille pour ma taille ? ». Là, c’est une danse précise entre taille, poids, expérience, mais surtout volume. Le volume, c’est ce qui fait que ta board te porte comme un cheval fidèle ou te laisse tomber comme un rookie sur le bitume.
Chaque planche affiche son volume en litres. Ce chiffre, souvent sous-estimé par les débutants, est la clé pour durer plus longtemps en session. Plus t’es lourd, plus t’as besoin de volume pour rester à flot. Imagine un colosse de 90 kilos qui navigue sur une planche taillée pour un chat de 60 kilos : c’est bûcheron, mais c’est inefficace et frustrant.
Mais ce n’est pas qu’une affaire de chiffre. La glisse, c’est aussi se sentir connecté à sa planche, que la réactivité colle à ton ambition. Un volume trop élevé peut aider à ramer gravement, mais te gêner dans les manœuvres. À l’inverse, un volume trop faible demande un physique affûté et un engagement total.
- Débutants : viser un volume élevé, stable, pour s’initier sans casser.
- Intermédiaires : ajuster entre prise de vitesse et maniabilité modérée.
- Experts : chercher l’équilibre poussé vers performance, avec moins de volume.
Niveau | Poids du surfeur | Volume recommandé |
---|---|---|
Débutant | 50-70 kg | 35-45 L |
Intermédiaire | 70-85 kg | 30-40 L |
Confirmé | 85+ kg | 25-35 L |
J’ai souvenir d’une session de débutants sur une planche de 9 pieds avec un volume XXL : la stabilité était telle, qu’on pouvait même voir des gars faire des tricks sur la plage ! La planche ne bronchait pas malgré nos paddles maladroits. Un vrai coup de boost pour les apprentis.
formes de planches : comprendre le shape pour dompter la vague
Un surfboard, c’est bien plus qu’un bout de mousse avec un bout de plastique. Chaque forme raconte une histoire, un style de ride, une vocation. C’est là que le shape devient un art de vivre. Que tu sois Team Quiksilver ou fan acharné de Channel Islands, tu trouveras parmi ces planches le match parfait. Explore les lignes…
longboards : l’élégance et le flow en douceur
Les longboards, ces bêtes de course lumineuses, taillées pour la session groovy à l’ancienne, sont faits pour planer. Leurs longues envergures (>7’6”) offrent un pont immense, une stabilité de roi et un volume capable de faire marcher n’importe qui sur l’eau. Parfaits pour les petites vagues ou surf tranquille, ils invitent au « cross-step » et aux glisses en douceur.
Côté fins, le single fin ou les setups 2+1 font tourner le bateau avec un look vintage. Pour couronner le tout, quelques modèles chez Rip Curl ou Billabong réinventent le design classique avec des matériaux plus légers.
- Stabilité totale pour débuter.
- Idéal pour petites vagues et sessions cruising.
- Style intemporel, vibes ineffaçables.
shortboards : la puissance pure dans la poche
Si le longboard c’est le chic, le shortboard, lui, c’est le rock’n’roll du surf. Plus courts (4’8” à 6’6”), plus pointus, avec un rocker bien marqué, ils offrent maniabilité extrême et punch sur la face de la vague. C’est la planche des compétitions, des figures aériennes, des tubes alignés.
Avec des setups thruster ou quad, c’est la précision au millimètre. Les modèles Lost Surfboards et Surftech tendent à intégrer la techno époxy qui renforce le pop et la durabilité sans sacrifier la légèreté.
- Réactivité et agilité maximales.
- Adapté aux vagues puissantes et rapides.
- Exigeante physiquement, parfaite pour riders confirmés.
fish, groveler et hybride : liberté et adaptation
Dans le triangle des planches fun, le fish domine par son esprit débridé. Large, épais, avec un nose rond et souvent un twin fin, il excelle dans les petites vagues molles et les sessions improvisées. Une planche idéale pour le rider qui veut sortir du classique.
Le groveler et l’hybride, quant à eux, mélangent les genres, avec du volume et un tail souvent squash ou swallow tail, cette dernière offrant un compromis entre contrôle et vitesse. Idéal pour les rides urbaines ou de faibles conditions, ils restent la pépite des quivers modernes, quand tu veux juste glisser et garder la vibe.
- Excellentes boards pour petites conditions.
- Volumes généreux, stabilité et vitesse.
- Style cool et décontracté, souvent chez Bic Surfboards ou Cis Surfboards.
Type | Longueur | Caractéristique principale | Usage idéal |
---|---|---|---|
Longboard | >7’6″ | Volume élevé, stabilité, single fin | Débutants, vagues petites/modérées |
Shortboard | 4’8″ – 6’6″ | Agilité, rocker prononcé, thruster/quad | Vagues puissantes, compétitions |
Fish | 5’0″ – 6’6″ | Large, fin twin, faible rocker | Vagues molles, fun général |
Funboard/Midsize | 7’0″ – 8’6″ | Mix volume/agilité, multi-fin | Transition débutant/intermédiaire |

matériaux et construction : choisir la durabilité ou la performance
Peu importe la taille, la forme ou le volume, la construction de ta planche influencera lourdement ta session. Classique ou futuriste, époxy ou fibre de verre, la construction n’est pas qu’un détail : c’est le nerf de la guerre.
L’époxy est la star montante depuis quelques années. Plus résistante aux chocs, légère et vive sous les pieds, elle gagne en popularité chez Rip Curl et Quiksilver. Cette construction est parfaite pour les riders qui cassent souvent leur board ou qui transportent leur planche dans des conditions difficiles.
Niveau fiberglass, les puristes la plébiscitent pour son feel « naturel » sous les pieds — le fameux flex organique. Ses couches tissées enveloppent un cœur de mousse, plus fragile, nécessitant de l’entretien. Mais une board bien entretenue vous offre une glisse incomparable — une ode aux shapes classiques que tu as déjà contemplé dans des articles du genre histoire du skateboard.
Des alternatives tendances pointent leur nez : la mousse ou même le liège pour les planches éco-responsables et ultra souples, notamment chez Bic Surfboards. Enfin, Surftech innove en combinant des matériaux composites ultra-performants pour des shapes super résistants et légers.
- Epoxy: robustesse & légèreté, parfait pour rider intensif.
- Fiberglass: flex naturel et sensations parfaites, mais plus fragile.
- Mousse/Cork: idéal pour les débutants et balades fun sans trauma.
Matériau | Avantages | Inconvénients | Utilisation recommandée |
---|---|---|---|
Fiberglass | Flex naturel, performances classiques | Fragile, entretien nécessaire | Riders confirmés, shapes classiques |
Epoxy | Résistant, léger, durable | Moins de flex organique | Riders intensifs, débutants avancés |
Mousse/Cork | Stable, sûr, éco-friendly | Moins performant, plus lent | Débutants, balades tranquilles |
le poids du rider et la condition physique : la réalité souvent sous-estimée
Surfer, c’est un sport dans le vrai sens du terme. Ta condition physique et ton poids influencent directement ta planche et sa performance. Imagine une session d’été où le soleil tape dur, tu sors la board, mais ta caisse à roulettes mentale te demande un corps taillé. Pas seulement dans ta tête, mais dans tes mollets et tes épaules aussi.
Un rider plutôt costaud profite à coup sûr d’un volume plus généreux pour une meilleure flottaison, ce qui lui permet de garder l’équilibre et d’attraper les vagues plus facilement. En revanche, les riders légers et fins peuvent tirer profit d’une planche plus réactive et un peu moins volumineuse, favorisant la dynamite des appuis et la glisse nerveuse.
- Plus lourd : choisir une planche avec volume important, stabilité accrue.
- Plus léger/dynamique : board moins épaisse, pour les virages et accélérations rapides.
- Bonne forme physique : améliore la capacité à gérer des planches plus techniques et fines.
Parlant d’expérience perso, y’a ce gars du crew un peu baraqué, hyper fort à la rame mais maladroit dans le takeoff… Après lui avoir filé une planche plus volumineuse en test, on l’a vu transformer ses sessions du tout au tout, enchaînant des manœuvres pourtant inatteignables auparavant. Le combo physique+shape a prouvé son efficacité.
les shapes de nez et de tail pour affiner ta glisse et ta maniabilité
Si tu pensais que la planche s’arrêtait à sa taille, alors attends de découvrir les dessous. Le nez et le tail, ce sont des tonnes de sensations concentrées dans quelques centimètres. Chaque détail compte, et ça influence à fond ton expérience.
formes de nez
Un nose pointu est parfait pour couper l’eau et limiter la résistance au paddling. Avec ça, tu gagnes en vitesse et économies de bras, notamment quand t’attaques une vague rapide. En revanche, un nose large et rond augmente la surface portante et stabilise la glisse, idéal pour les petits swells.
- Nose pointu : efficace et direct, pour les planches de performance.
- Nose large : plus de volume, facilitant la rame et la stabilité.
formes de tail
Le tail, lui, définit la façon dont la planche tourne et accélère. Un pin tail fait corps avec la vague, parfait pour les tubes, offrant contrôle et précision. À l’inverse, un squash tail offre polyvalence et accroche pour des virages dynamiques, surtout dans les petites vagues. Le swallow tail, c’est la fusion entre maniabilité et vitesse, taillé pour les riders qui veulent dompter la verse sans se faire mal.
- Pin tail: contrôle maximal, réservé aux grosses vagues.
- Squash tail: polyvalent, idéal pour les vagues moyens-petites.
- Swallow tail: vitesse et maniabilité équilibrée.
Tail | Caractéristiques | Usage recommandé |
---|---|---|
Pin Tail | Contrôle, rail engageant | Vagues puissantes, tubes |
Squash Tail | Polyvalence, largeur stable | Vagues petites à moyennes |
Swallow Tail | Mix vitesse & maniabilité | Vagues faibles à moyennes |
comment choisir la bonne configuration de dérives pour maximiser ta glisse
Les dérives, c’est l’âme du surfboard, là où la magie opère. Selon qu’elles soient en thruster, quad, twin ou single, elles modifient radicalement la trajectoire, la vitesse et le contrôle. Plutôt que négliger ce détail, apprends à jouer avec ce puzzle.
La configuration thruster est devenue un classique, offrant équilibre entre maniabilité et stabilité. Si tu veux exploser tes manœuvres, des boards avec 3 dérives sont souvent la bonne option — équipe ton Lost Surfboards ou Channel Islands d’un bon setup thruster et tu verras la différence.
Le quad, c’est la vitesse avant tout – parfait sur des vagues rapides où tu veux maximiser le drive. Le twin fin est le terrain des nostalgiques du style retro, offrant une glisse super fluide et libre.
- Single fin : stabilité, parfait pour longboards et cruising.
- Thruster : polyvalence et contrôle, la config la plus répandue.
- Quad : vitesse et accélération maximale, pour vagues creuses.
- Twin fin : style old school, surf libre et fluide.
Configuration dérives | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Single Fin | Stabilité, glisse douce | Maniabilité limitée |
Thruster (3 fins) | Contrôle et équilibre | Moins de vitesse que quad |
Quad (4 fins) | Vitesse, drive puissant | Moins de contrôle dans certaines situations |
Twin Fin | Style rétro, glisse fluide | Moins de contrôle à haute vitesse |
finitions et accessoires indispensables pour un setup parfait
Une bonne planche, c’est aussi une planche qui te respecte, te suit, t’accompagne. Wax, pads de traction, leash — ces détails techniques sont ta sécurité, ta grip et ta confiance au moment du push vers la vague. Un bon pad bien placé, comme expliqué sur ce tuto, peut transformer ta session du plomb au diamant.
Pour finir, ne néglige pas le choix de la combi et des lunettes — sans elles, tu vas vite comprendre les vraies brûlures de la mer. Le site propose aussi un excellent guide des tailles et styles de lunettes, parfait pour garder la classe tout en te protégeant.
- Wax adaptée à l’eau et température.
- Pad de traction stratégique pour un bon grip.
- Leash solide, sécurité obligatoire.
- Accessoires complémentaires, combi et lunettes.
Un bon setup fait toute la différence — la différence entre finir la session en beauté ou just survive. Un pote, champion de freestyle skateboard, m’a avoué préférer une session surf clean avec un leash neuf plutôt que de risquer une séparation douloureuse. Sacré conseil.

être prêt pour le line-up : entre passion, choix et sensation
La vraie essence du surf, c’est ce moment où tu pousses ta board dans l’écume, que les premiers mètres te donnent des frissons. Ton choix de planche, il doit refléter chacune de ces sensations. Pas seulement un outil, mais un partenaire de ride.
Tu peux lire plein d’articles, surfer des vidéos, écouter des légendes du genre, mais au final, c’est dans l’eau que ça se joue. Alors prends ton temps, teste, échange avec les locaux, choisis ton dealer préféré comme ceux de Odysea ou Cis Surfboards. Ta planche idéale ne doit pas simplement faire tourner des têtes, elle doit t’emmener loin.
Le rider qui choisit bien sa planche, c’est celui qui profite de chaque session. Les erreurs, on les fait tous, surtout en début de parcours. Mais retenir ce qui marche, c’est la clé pour courir les spots comme un titan.
Et si jamais t’es à la croisée des chemins, n’hésite pas à plonger dans ces archives rock’n’roll du skateboard qui te donneront les bases du shape, du style et du ride, que ce soit sur une planche de skate ou sous les nose au nose du reef.
questions fréquentes pour ne jamais perdre la vague
- Quelle planche pour un surfeur débutant ?
Une planche longue avec beaucoup de volume, comme un longboard ou un funboard, est idéale pour faciliter la rame et la stabilité au takeoff. - Peut-on utiliser une planche époxy à la place d’une fiberglass ?
Oui, l’époxy est souvent plus résistante et légère, idéale pour débuter ou rider dans des conditions où la planche risque de taper. La fiberglass offre un flex naturel plus agréable pour les riders avancés. - Que choisir entre tail squash ou pin ?
Le squash est polyvalent et adapté aux vagues de toutes tailles, tandis que le pin tail est conseillé pour les tubes et les grosses vagues pour un meilleur contrôle. - Comment savoir quel volume est adapté à mon poids ?
Le volume idéal fait souvent le double de ton poids en livres, ajusté selon ton niveau et style de surf. Par exemple, un débutant lourd privilégiera plus de volume pour la stabilité. - Les fins de gamme comme Quiksilver, Billabong ou Rip Curl sont-elles fiables ?
Absolument, ces marques proposent des modèles adaptés de l’entrée de gamme à la compétition, avec des matériaux et shapes innovants.